L’ambassadeur d’Azerbaïdjan en France : L’armée azerbaïdjanaise se bat pour la libération de nos terres
Nous n’avons jusqu’à présent aucune intervention étrangère sur le terrain. Ni de Turquie, ni de Russie, ni d’Iran qui sont nos voisins. L’armée azerbaïdjanaise se bat pour la libération de nos terres, a déclaré l’ambassadeur d’Azerbaïdjan en France, Rahman Mustafayev, dans une interview accordée à la chaîne de télévision France 24.
« La Turquie en sa qualité de partenaire a manifesté son soutien à l’Azerbaïdjan. Nous parlons du soutien moral, politique et diplomatique. Au même moment Chypre et la Grèce exprime leur soutien à l’Arménie. C’est un fait.
Hier des centaines d’Arméniens se sont rassemblés à côté de notre Ambassade. Parmi eux il y avait les députés français qui exprimaient leur soutien à la cause de l’Arménie. On ne fait pas de problème avec cela. On n’écrira pas de Note Verbale.
La Turquie n’a pas dit quelque chose qui excède la règlementation du CS de l’ONU. C’est le respect pour notre souveraineté, pour notre indépendance et l’exigence de retrait des troupes armées arméniennes des territoires azerbaïdjanais », a dit le diplomate azerbaïdjanais.
En ce qui concerne le Groupe de Minsk, coprésidé par la Russie, les Etats-Unis et la France, l’ambassadeur a dit que son pays espérait que ces pays feraient leur travail.
« La cause originelle de ce conflit est la présence des troupes étrangères sur le territoire de l’Azerbaïdjan. L’exigence essentielle de l’Azerbaïdjan et des 4 résolutions adoptées par le Conseil de sécurité de l’ONU est le retrait immédiat, complet et sans réserve des troupes armées arméniennes des territoires occupés de l’Azerbaïdjan », a souligné Rahman Mustafayev.
« La Russie n’est pas seulement la voisine de l’Azerbaïdjan, mais aussi elle est son partenaire et alliée stratégiques. La Russie joue son rôle de bonne manière. Elle mène une politique d’équilibre dans la région », a-t-il estimé.
Rahman Mustafayev a fait savoir que les contre-offensives de l'armée azerbaïdjanaise étaient le résultat des provocations perpétrées en direction de Tovouz en juillet dernier.